Méta-analyse de Case-Smith et al. (2014) ; Cette méta-analyse qui date un peu met en évidence des effets positifs sur des enfants porteur d’un TSA dans différents domaines, respectivement : les manifestations sensorielles d’hypersensibilité, les habiletés motrices et les interactions sociales. On observe également des effets positifs sur les comportements de rituels, sur la résistance aux changements et sur certaines peurs sensorielles spécifiques. Dans l’étude de Smith et al. (20005), la thérapie d’intégration sensorielle est plus efficace que l’intervention contrôle dans le cas d’autostimulations et d’automutilation.
En 2011, l’étude de Pfeiffer et al. Corrobore les données précédentes. 37 participants âgées de 6 à 12 ans. Chaque participant à reçu 18 séances de 45 minutes sur une période de 6 semaines. Les résultats sont les suivants : amélioration des comportements fonctionnels, de l’autonomie ainsi que des progrès dans le traitement des informations sensorielles.
L’étude de Xu et al. (2019) qui mesure l’efficacité de la prise en charge en intégration sensorielle sur des enfants âgés de 6 ans montrent les résultats suivants : diminution significative des scores de la CARS (Chilhood Autism Rating Sclae) et de l’ABC (Autisme Behavior Checklist) après 10 séances d’intervention. Par ailleurs, les enfants présenteraient moins de difficultés dans l’autonomie et dans les interactions sociales.
En conclusion, l’intégration sensorielle, une rééducation qui n’a plus à faire ses preuves ?
Source : Case-Smith, J. et Arbesman, M. (2008). Evidence-based review of interventions for autism used in or of relevance to occupational therapy. American Journal of Occupational Therapy, 62, 416-429.